Un Spitz allemand n’obéit pas toujours aux ordres, même s’il les comprend parfaitement. Malgré sa petite taille, ce chien possède une énergie et une indépendance qui surprennent souvent les familles novices.
Au sein de la même race, certains s’accommodent vite à la vie citadine, d’autres, privés de stimulations, peuvent se mettre à aboyer ou à ronger tout ce qui leur tombe sous la patte. L’instinct vif du spitz ne se laisse pas dompter par les recettes toutes faites du dressage classique : ce chien, fidèle mais têtu, aime décider quand il suit… ou pas.
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Le spitz allemand, un compagnon attachant au caractère bien affirmé
Impossible de rester indifférent devant un spitz allemand. Sa fourrure dense, ses oreilles en alerte, ce regard pétillant : tout chez lui rappelle ses origines nordiques. Cette race de chien existe depuis des siècles et se décline en cinq tailles, du spitz nain, plus connu sous le nom de pomeranian, au spitz-loup ou keeshond. Chacune de ces variantes affiche une personnalité bien à elle.
Son attachement à la famille, sa vivacité et sa loyauté expliquent sa popularité. Le spitz observe tout, capte la moindre attention et s’intègre dans le quotidien de la maison. Les amateurs mettent en avant l’intelligence du spitz moyen ou du spitz grand : curiosité, rapidité d’apprentissage et enthousiasme sont des traits qui traversent toute la famille. De la ferme allemande aux salons bourgeois, la race s’est adaptée à tous les rôles sans rien perdre de son caractère.
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Voici un aperçu des différentes tailles et tempéraments :
- Spitz nain (pomeranian) : débordant d’énergie, sociable, taille mini mais personnalité maxi.
- Spitz petit et moyen : robustes, à l’aise en ville comme à la campagne.
- Spitz grand et spitz-loup (keeshond) : protecteurs, fidèles, prêts à garder la maison ou à partager le canapé.
L’origine du spitz allemand a été façonnée par des générations d’éleveurs en Europe. Résultat : un chien au tempérament affirmé et volontaire. Adopter un spitz allemand, c’est accueillir un compagnon aussi joyeux que parfois obstiné, qui égaye les journées et ne laisse jamais indifférent.
Quels comportements attendre à la maison ?
Le caractère du spitz allemand intrigue, fascine, parfois déroute. Ce chien de compagnie cultive un tempérament expressif et se montre très impliqué dans la vie familiale. Il recherche le contact, s’invite dans toutes les occupations domestiques et ne manque aucune occasion de participer à ce qui se passe à la maison. Sa faculté à vivre dans un espace réduit fait de lui un chien pour appartement apprécié, mais il a besoin de dépenser son énergie chaque jour.
L’aboiement fait partie de son mode d’expression. Le comportement du spitz allemand s’exprime souvent par des alertes sonores : un visiteur, un bruit suspect, rien ne lui échappe. Ce réflexe hérité de ses ancêtres gardiens nécessite une éducation patiente dès le départ pour éviter les désagréments avec le voisinage.
Du côté des relations, le spitz allemand sait se montrer doux et joueur avec les enfants, à condition que les contacts se fassent dans le respect. La cohabitation avec d’autres animaux se passe bien si la socialisation commence tôt. Face à l’inconnu, il peut se montrer réservé, d’où l’intérêt de multiplier les expériences positives dès le plus jeune âge.
Pour résumer les traits typiques à la maison :
- Chien attentif, toujours à l’écoute des bruits et des mouvements.
- Bonne adaptation à la vie de famille, présence bénéfique pour les enfants.
- Sociabilité variable avec les animaux, à travailler dès le départ pour faciliter l’harmonie.
Sa fidélité s’exprime à chaque instant : le spitz veille sur les siens, perçoit la moindre nouveauté et réagit avec une rapidité déconcertante. Cette vivacité d’esprit en fait un membre à part entière du foyer, toujours prêt à participer à la vie de la maison.
Éducation et soins quotidiens : réussir l’intégration du spitz dans la famille
Réussir l’éducation du spitz allemand demande patience et régularité. Ce chien vif saisit vite ce qu’on attend de lui, surtout si les séances restent courtes et ludiques. Commencer tôt la socialisation du spitz est la clé : croiser d’autres chiens, accueillir les visiteurs, l’habituer aux bruits de la vie quotidienne. Ce travail prévient la méfiance et limite les aboiements incontrôlés.
S’occuper du toilettage du spitz allemand fait partie du rituel. Son épais manteau nécessite un brossage fréquent : une fois par semaine minimum, tous les jours pendant la mue. Mieux vaut investir dans une brosse adaptée pour éviter les nœuds et garder un poil brillant. On n’oublie pas non plus de surveiller les oreilles, les yeux et de couper régulièrement les griffes pour préserver son confort.
Sur la question de l’alimentation, il s’agit de trouver le bon équilibre. Le spitz, qu’il soit nain, moyen ou grand, doit recevoir une ration adaptée à son gabarit et à son niveau d’activité : pas d’excès, pour garder des articulations solides et éviter tout embonpoint.
L’activité physique rythme ses journées. Quelques sorties actives, des jeux de réflexion, un peu d’exploration : il n’en faut pas plus pour équilibrer son énergie. Pensez à consulter régulièrement le vétérinaire et à envisager une assurance santé animale, toujours utile en cas d’imprévu médical.
Prix, adoption et conseils pour accueillir un spitz allemand chez soi
Le prix d’un spitz allemand dépend de plusieurs facteurs : taille, lignée, réputation de l’éleveur. Pour un chiot inscrit au LOF, la fourchette se situe généralement entre 1 200 et 3 000 €, le spitz nain poméranien étant le plus onéreux. Ce tarif reflète la sélection, le suivi vétérinaire et la socialisation déjà amorcée. Pour éviter les mauvaises surprises, mieux vaut s’adresser à un éleveur spécialisé, membre du club de race, qui saura présenter les parents, détailler la généalogie et fournir un dossier de santé complet.
L’adoption d’un spitz allemand via un refuge reste une solution possible, bien que la demande soit forte. Les associations proposent parfois des adultes, souvent stérilisés, qu’on peut accueillir contre remboursement des soins. C’est offrir une nouvelle vie à un chien qui n’attend qu’un foyer stable, tout en participant à la réduction du nombre d’animaux abandonnés.
Pour que l’arrivée du spitz à la maison se déroule sans accroc, quelques gestes simples font la différence :
- Installez-lui un coin tranquille où il pourra se reposer à l’abri du tumulte.
- Vérifiez la sécurité : rangez les produits dangereux et sécurisez les fils électriques.
- Organisez rapidement un premier rendez-vous chez le vétérinaire pour mettre en place un suivi adapté.
- Pensez à souscrire une assurance santé spitz allemand : même si les maladies génétiques sont rares, mieux vaut prévenir que guérir.
Avec une espérance de vie qui atteint souvent 13 à 16 ans, accueillir un spitz, c’est s’engager pour longtemps. Le quotidien change, la famille évolue, mais ce chien, lui, reste fidèle à sa nature : joueur, observateur, parfois obstiné et toujours prêt à faire partie de l’aventure.
